La puissance d'Un matin de ce printemps-là réside dans le caractère tragique de ces histoires – le lecteur connaît d'avance le destin des personnages – et l'habileté de narrateur de Park Kun-woong qui use volontiers d'une forme de poésie graphique
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Printemps 1975. Le dictateur sud-coréen Park Chung-hee a besoin de détourner l’attention de son opinion publique, mobilisée contre une nouvelle constitution qui renforce son pouvoir.
Huit hommes désignés comme des agents du nord servent de boucs émissaires.
Tous sont innocents.
Aucun n’y survivra.
Près de cinquante ans après les faits, Park Kun-woong revient sur les rouages de cette condamnation arbitraire et rappelle ce qu’a été le sacrifice de ces huit hommes, en relatant par le menu l’itinéraire de chacun d’eux à travers le regard de leurs proches. Il poursuit ainsi son travail de longue haleine visant à exorciser les errements des gouvernements coréens depuis l’indépendance de 1945.
Traduit du coréen par Lim Yeong-hee avec la collaboration de Catherine Biros.
La puissance d'Un matin de ce printemps-là réside dans le caractère tragique de ces histoires – le lecteur connaît d'avance le destin des personnages – et l'habileté de narrateur de Park Kun-woong qui use volontiers d'une forme de poésie graphique
Cette tragédie d'une grande beauté nous parle de l'impuissance et de la solitude mais aussi du pouvoir de la mémoire et de l'intégrité face à un monde dénué d'humanité
Chronique dans l'émission X Bulles.
http://podcast.radio-pulsar.org/mp3/xbulles/2021121320_xbulles.mp3Auteur coréen virtuose, Park Kun-Wong évoque un épisode tragique de l’histoire contemporaine de la Corée : en faisant d’un arbre, le témoin silencieux d’un massacre de masse, il confère à son récit une portée universelle.
« Tu perds ton temps ! »Qu’est-ce qui se cache derrière ce reproche ? Et que dissimulent nos rêveries, nos oublis, nos paresses ?
En explorant les notions de désir, de possession, d’estime de soi, en s’interrogeant sur ce qui se cache derrière la jalousie, ce livre propose une forme d’initiation à la psychanalyse.
Suffit-il d’être raisonnable pour ne plus avoir peur ? N’a-t-on pas toujours, sinon raison, du moins une bonne raison d’avoir peur ?